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27 novembre 2018

1918-2018 Hommage en musiques

Le dernier concert de l'année sera donné le 1er décembre prochain au temple de la Fondation John BOST à 15h.
Organisé par l'association "Paroles et Musiques", il rendra  hommage à des musiciens qui ont traversé  la grande guerre.
Jean-Emmanuel FILET à l'orgue et Camille SOUQUERE, soprano interprèteront des œuvres de Claude DEBUSSY, Lili Boulanger, René Vierne, Joseph Boulnois, Fernand de la Tombelle...Nous vous proposons de retrouver ci-dessous leur biographie .

Les interprètes :

J-Emmanuel Filet

 

     

Né à Périgueux (Dordogne, France) en 1986, J-Emmanuel Filet s’est intéressé très tôt à la musique. Après avoir étudié le solfège ainsi que le piano puis l’orgue dans sa ville natale, il entre au Conservatoire de Bordeaux pour y suivre notamment des cours d’écriture (avec Patrice de Faccio), de composition (avec Jean-Yves Bosseur), d’orgue (avec François Espinasse et Eva Darracq-Antesberger) et de musique de chambre, tout en terminant parallèlement une licence d’archéologie puis un master en Anthropologie biologique et Préhistoire (avec un mémoire en paléontologie du quaternaire).

          Partant au Canada après l’obtention de ses différents diplômes, il a terminé en 2013 un doctorat en composition à l’Université de Montréal, ayant suivi l’enseignement d’Hugues Leclair et Philippe Leroux.

          Par la suite, il a reçu les conseils du chef Arturo Tamayo en matière de direction d’ensemble (répertoire du XXème siècle) dans le cadre d’un certificat d’études supérieures au Conservatoire de la Suisse italienne à Lugano.

          Au cours de sa formation, il a pu bénéficier également de l’enseignement de personnalités telles que Mauricio Kagel, Henri Pousseur, Loïc Mallié, Michael Radulescu, etc.

          Portant un intérêt particulier pour l’improvisation et la composition, il est lauréat de plusieurs concours dans ces disciplines. Il a écrit différentes pièces allant de l’instrument soliste à l’orchestre en passant par la musique de chambre, utilisant parfois les possibilités de l’électroacoustique....

          Jean-Emmanuel Filet se fait le défenseur des compositeurs organistes de sa région (notamment Bonnal, La Tombelle, Tournemire, Vaubourgoin) dont il interprète régulièrement la musique en concert. Ses recherches, depuis de nombreuses années, sur le compositeur périgourdin Fernand de La Tombelle, l’ont amené à publier plusieurs textes sur le sujet, à collaborer à divers enregistrements de ses œuvres, à enregistrer lui-même un premier disque monographique de pièces d’orgue ainsi qu’à s’occuper de l’édition de manuscrits jusque là restés inédits. Pour l'année 2016-2017, il a mené un travail de recherche de Post-doctorat sur la musique religieuse de La Tombelle pour le Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire sous la direction de Jean-Christophe Branger.

Camille Souquère
 


(Profil Linkedin)

 

Les musiciens (source Wikipédia)

Claude DEBUSSY 

Claude Debussy est un compositeur français, né le 22 août 1862 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 25 mars 1918 à Paris. En posant en 1894 avec Prélude à l’après-midi d’un faune le premier jalon de la musique moderne, Debussy place d’emblée son œuvre sous le sceau de l’avant-garde musicale. Il est brièvement wagnérien en 1889, puis anticonformiste le reste de sa vie, en rejetant tous les académismes esthétiques. Avec La Mer, il renouvelle la forme symphonique; avec Jeux, il inscrit la musique pour ballet dans un modernisme prophétique; avec Pelléas et Mélisande, l’opéra français sort des ornières de la tradition du drame lyrique, tandis qu’il confère à la musique de chambre, avec son quatuor à cordes et son trio, des accents impressionnistes inspirés.
 
Lili Boulanger, compositrice

Marie Juliette Boulanger, dite Lili Boulanger, est une compositrice française, née à Paris 9e le 21 août 18931 et morte à Mézy-sur-Seine (Yvelines) le 15 mars 1918. Elle est la sœur cadette de la compositrice et pédagogue de renom Nadia Boulanger. 
En 1914, Lili Boulanger part pour l'Italie rejoindre les lauréats du prix de Rome à l'Académie de France à Rome (Villa Médicis), sous le directorat d'Albert Besnard2. Durant ce premier séjour de quatre mois — écourté par l'éclatement de la Première Guerre mondiale —, elle entame la rédaction de ses trois Psaumes (les Ps. XXIV, CXXIX, CXXX), ainsi que sa Vieille prière bouddhique, œuvres qui ne seront complétées qu'en 1917. En décembre 1915, grâce au soutien du Comité franco-américain du Conservatoire national de musique et de déclamation, elle fonde avec sa sœur Nadia la Gazette des Classes de Composition du Conservatoire, qui permet aux musiciens engagés dans la guerre d'échanger des nouvelles réciproques. 10 numéros seront publiés, jusqu'en juin 19183. En 1918, elle dicte à sa sœur Nadia, sur son lit de mort, son ultime œuvre, le Pie Jesu. Atteinte de tuberculose intestinale, liée à la maladie de Crohn4, Lili Boulanger meurt à l'âge de vingt-quatre ans le 15 mars 1918, précédant de dix jours Claude Debussy. 
René Vierne, organiste 

René Vierne, né à Lille le 11 mars 1878, mort pour la France dans la Marne le 29 mai 1918, est un organiste et compositeur français. Il était le frère cadet du compositeur et organiste Louis Vierne. Poussé par sa mère, il entre au Petit Séminaire catholique à Versailles en 1889 où il travaille la musique avec le chanoine Poivet. Mais ne se sentant pas la vocation, il quitte le séminaire et décide de se consacrer à la musique. Il prend des leçons d’orgue, de contrepoint et de fugue avec son frère Louis. Ensuite, il étudie avec Guilmant au Conservatoire de Paris et obtient son Premier Prix d’orgue et d’improvisation en 1906.
 
Joseph Boulnois, organiste


 

 
 
Joseph Boulnois a fait ses études musicales au Conservatoire de Paris, où il étudie le contrepoint avec Georges Caussade et l'orgue avec Louis Vierne. En 1906, il épouse la pianiste Jane Chevalier qui lui donne un fils l'année suivante, Michel Boulnois, qui sera aussi compositeur et organiste.

En 1908, il est nommé à l'orgue de l'église Sainte-Élisabeth-du-Temple, dans le 3e arrondissement de Paris. Il y reste peu de temps et est nommé à l'orgue de l'église Saint-Louis-d'Antin dans le 9e arrondissement de Paris. En 1909, il est chef de chant à l'Opéra-Comique. Il demeure très actif dans le domaine des concerts, notamment en étant le cofondateur avec Marc de Ranse, des Concerts spirituels de Saint-Louis d'Antin.[réf. souhaitée]; Il joue également en l' Église Saint-Dominique de Paris 14e arrondissement.

Après le début de la guerre, Joseph Boulnois est mobilisé à l'hôpital Février de Châlons-sur-Marne, où il est infirmier1 à partir du 1er janvier 19152. Nommé caporal le 26 mars 1915, il devient sergent le 19 octobre 19161.

Durant cette période, Joseph Boulnois produit ses œuvres les plus importantes : la Sonate pour piano, la Suite en 5 parties pour piano et violoncelle, le Trio pour piano, violon et violoncelle).

Ayant contracté la grippe espagnole, Joseph Boulnois est hospitalisé le 15 octobre 19181, il meurt cinq jours plus tard, à trois semaines de l'Armistice. 
 
Fernand de la Tombelle


Fernand de La Tombelle est initié à la musique par sa mère, une brillante élève de Liszt et Thalberg. En 1872, décidant de se consacrer à la musique, il prend des cours particuliers de piano, d’orgue et d’harmonie avec Alexandre Guilmant. Admis au Conservatoire de Paris, il fait ses classes d’écriture (harmonie, contrepoint, fugue, composition) sous la direction de Théodore Dubois1.

Ses premières compositions lui valent à deux reprises la médaille d’or du grand prix Pleyel. Comme organiste, il s’associe avec Guilmant pour les récitals du Trocadéro en 1878. Jamais titularisé, il est l’assistant et le remplaçant de Théodore Dubois à l’orgue Cavaillé-Coll de l’église de la Madeleine, à Paris, de 1885 à 1898. De même, il supplée souvent Guilmant en tournée de récitals à son orgue de l'église de la Sainte-Trinité. Il donne fréquemment des récitals d’orgue dans toute la France.

Le 12 juillet 1880, à Paris, il épouse Henriette Delacoux de Marivault, écrivain (sous le pseudonyme de Camille Bruno), dont il aura deux enfants, Henry et Denise.

Il participe à la fondation de la Schola Cantorum en 1894, avec Charles Bordes, Vincent d'Indy et Alexandre Guilmant, travaillant surtout sur les programmes et le répertoire pour l’orgue. Il y enseigne l’harmonie de 1896 à 19042. Il collabore aussi au Répertoire moderne de musique religieuse et signe des articles dans La Tribune de Saint-Gervais, la revue officielle de la Schola Cantorum.

En plus de ses activités musicales, il s’intéresse activement à la poésie, au folklore, à la sculpture et à l’astronomie.

Une voie du 17e arrondissement de Paris, le square Fernand-de-la-Tombelle, porte son nom en son hommage. 
 
MIGNON Dominique
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